Commentaire composé : Corneille, L’Illusion comique, acte II, scène 2, v. 221-256
par Henri Guinard
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Extrait
Dans son « Épître préliminaire », Corneille écrivait : « Voici un étrange monstre [...]; le premier acte n’est qu’un prologue, les trois suivants sont une comédie imparfaite, le dernier est une tragédie, et tout cela cousu ensemble fait une comédie. » Il le « fait » d’autant mieux, ajouterons-nous, que la dernière scène, un happy end, consiste en un éloge du théâtre (V, 5).
Le vieux Pridamant consulte un magicien, Alcandre, sur le sort de son fils Clindor disparu depuis longtemps (acte I). D’un coup de baguette magique Alcandre met en présence du père et des spectateurs Clindor devenu valet d’un capitaine fanfaron.